Livre court, froid, intéressant.
Un roman à plusieurs personnages qui de près ou de loin vont se croiser. Des personnages qui sont tous en rupture, avec leur famille, avec la société, avec le passé. Ils vivent dans le souvenir, et tout semblent les mener à un étang où tout se joue et où tout s’est joué.
L’auteur sait créer un mystère, on a envie de suivre l’histoire, d’en apprendre sur les différents personnages, sur ce qu’ils cachent…
Thomas Labat travaille le style, cherche une certaine sécheresse, les mots sont choisis, quelque fois un peu trop mais globalement son écriture nous emporte. Il construit son histoire par parcelles, en nous donnant des bribes d’information, nous laisse la liberté de construire avec notre propre imaginaire, de tisser les fils.
Les lieux, les rencontres entre les personnages, l’ambiance du livre sont envoûtants, c’est un livre qui laisse une atmosphère étrange une fois refermée.
L’étang de Thomas Labat, L’Écailler du Sud, 2006
L’étang de Thomas Labat
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